Pour poursuivre son dynamisme, la ville de Rosporden est amenée à évoluer. Aujourd’hui de nombreuses problématiques se posent ; la
centralité est peu identifiée, la lecture difficile du fonctionnement du centre-ville, la vacance commerciale, la rénovation de bâtis anciens… Pour réfléchir à ses problématiques et esquisser les futurs projets d’aménagement, la mairie de Rosporden a mandaté une équipe formée d’urbanistes, d’architectes et de paysagistes (ainsi que d’un concepteur plan lumière). L’équipe prendra le temps d’observer le fonctionnement du centre-ville et la vie quotidienne des Rospordinois(es) afin d’imaginer le futur de ces espaces en cohérence avec le paysage, le patrimoine et ceux qui y vivent. Le 27 mars prochain, nous vous invitons à inaugurer le lancement de cette étude au cours d’un apéritif partagé. Aux mois de mai et juin, deux ateliers publics ouverts à tous seront proposés (dates à venir), afin de co-construire ensemble les futurs projets. L’étude se clôturera par une réunion publique en octobre prochain.

Dynamisation du centre-ville, retour sur le premier atelier participatif

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RETOUR EN IMAGES-ATELIER DU 15 MARS

ROSPORDEN-REMISE DU MOULIN

Ce jeudi 15 mars 2018 a eu lieu le premier des deux ateliers prévus dans le cadre des projets de dynamisation du centre-ville de Ros­porden et du centre-bourg de Kernével. Dès 9 h 00 les membres du CAUE (Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement) et les 29 participants se sont tour à tour présentés face à l’as­semblée avec une consigne donnée par Nicolas DUVERGER, animateur du CAUE : « Qu’aimez-vous dans Rosporden ?» Un moment important pour souligner les points positifs et faire valoir son attachement à la ville avant de débuter la deuxième phase plus critique du « diagnostic en marchant ». La beauté des étangs, le cadre vie « ville-campagne », l’accueil chaleureux réservé aux nouveaux arrivants (notamment grâce au tissu associatif), la fa­cilité d’accès aux pôles avoisinants (Quimper, Concarneau), la proximité avec la côte et l’accès aux départs pour des destina­tions plus lointaines grâce à la gare sont les items arrivés en tête de ces premiers échanges.

Des bénévoles motivés, pour un « diagnostic en marchant »

Sous un climat peu clément, les deux groupes constitués par les animateurs ont entamé une déambulation selon un plan légèrement différent, pour balayer une zone élargie allant des étangs à la rue Natio­nale, en passant par la gare. Ce diagnostic a fait naître un constat sur lequel les deux groupes se sont accordés. Rosporden dis­pose d’atouts indéniables : une vue classée sur les étangs, un clocher d’Église atypique ancré à la jonction du choeur et de la neffe, des bâtisses remarquables rue de la Marne, (témoignant de l’âge d’or de Rosporden), la qualité architecturale des halles de mar­chandises de la gare, le pittoresque de la place au Beurre et de la Vieille Auberge.

Stationnement, circulation, disparité spatiale au cœur des discussions

En début d’après-midi, dans une ambiance empreinte d’effervescence et de concen­tration, les participants ont affiné leurs dia­gnostics. A l’aide de grands plans de la ville recouverts de papiers calques disposés sur des îlots, ils ont échangé et tracé de nou­velles lignes. Là encore, les deux groupes se sont entendus sur de nombreux points. Trois zones ont concentré les efforts des partici­pants : les étangs, la gare, les rues du coeur de ville. Loin d’être exhaustif cet état des lieux a surtout pour objectif de questionner l’ensemble de la population (cf : espace de parole site de la Mairie) et de permettre au CAUE de dégager des pistes pour améliorer l’attracti­vité du coeur de ville de Rosporden.

Les étangs
Le questionnement a concerné l’accessibi­lité des différents publics, la mise en valeur du lieu et la possibilité de s’attarder plus lon­guement autour des étangs. La sécurité des accès à l’entrée et à la sortie des étangs a aussi été abordée. A proximité, le Parvis de la Marie a été jugé «minéral» lors de la visite guidée.

La gare
Réelle porte d’entrée sur la ville, ce quartier a été jugé sous exploité, de par son aménage­ment actuel il ne répond pas suffisamment à sa fonction d’ouverture sur la ville.

Les rues du cœur de ville
La visite guidée a permis aux participants et aux animateurs de rendre compte de l’étroi­tesse de certaines rues et de la difficulté que cette configuration (héritée de l’époque médiévale) engendre en terme de circulation (sécurité piétonne, flux de poids lourds) sta­tionnement gênant… Les atouts de la ville, comme l’accès à la voie verte et les nom­breux équipements dont la commune est do­tée ont été jugés insuffisamment signalisés.

Dernière phase de l’atelier, imaginer des solutions avant la restitution publique

Pour la partie des étangs, les urbanistes du jour, imaginent des abords plus attrayants, une petite plage, une aire de jeux plus attrac­tive, un bar pour se poser et boire un café après la marche, des bancs plus nombreux (ceux de la rue Nationale ?), un élargisse­ment du cheminement piétons pour faciliter l’accès aux personnes en situations de han­dicap, aux poussettes… Les deux groupes notent que pour améliorer l’attractivité de la rue Nationale des aménagements seraient à apporter parmi les suggestions: la rue de la Sablière en double sens pour un accès faci­lité au parking en son extrémité ? Le mobilier de la rue Nationale remplacé par des places de stationnement ? La signalétique semble être aussi un axe d’amélioration important, elle permettrait selon les deux groupes, une circulation plus fluide et visibilité accrue des lieux publics et de la voie verte. Pour ré­pondre au manque d’attractivité du marché hivernal (pas assez centralisé) et de la rue Nationale, un groupe propose de déplacer le marché rue Nationale en instituant sa fer­meture dans les deux sens afin de créer une zone commerciale concentrée profitant aux commerces et aux ambulants. Une dernière piste, explore la possibilité de créer un par­cours « vert et eau » longeant voie verte et étangs, dévoilant l’ancienne pompe à eau Place au Beurre (comme à l’origine), réha­bilitant le lavoir (rue Louis Hémon), un par­cours signalisé et animé par la création des bandes végétalisées tout le long de celui-ci.